Un article récent publié sur le Living Lab Sofa nous rappelle que la situation sanitaire que nous vivons actuellement est délicate pour les élèves. En effet, elle complique une situation qui peut déjà être perçue stressante pour certains élèves : révisions d’examen, alternance étude/travail …
Comme vous le savez, savoir gérer son stress fait partie des compétences « douces » ou « transverses », et plus connues sous le nom de « soft skills ».
Inès BOUSSORRA responsable pédagogique de la filière économie/gestion au Cnam a mis en place avec Alix de CHATELLUS, coach et formatrice, une demi-journée de formation sur la gestion du stress pour des élèves de licence en alternance.
L’objectif poursuivi par Alix était que chaque élève puisse identifier les méthodes de gestion du stress les plus efficaces pour lui et qu’il puisse les reproduire quand il en aurait besoin. Pour ce faire, elle a construit la très grande partie de la formation autour de la pratique d’une diversité de techniques en « situations de stress » afin que chacun puisse en mesurer l’efficacité. Car nous sommes tous inégaux face au stress, plus ou moins « stressables » et plus ou moins sensibles à l’un ou l’autre des techniques.
Pour libérer la parole, la formation a démarré par une activité brise-glace de photolangage sur la météo de chacun. Cet exercice a invité chacun à partager ses difficultés du moment et à se sentir pleinement acteur et auteur de ce temps de formation.
Puis, la place a été donnée à un premier travail en sous-groupes afin que les élèves construisent une vision partagée sur le stress. Pour y arriver, chacun est parti de sa propre expérience du stress et de la façon dont il se manifeste chez lui/ elle.
En peu de temps, tout était dit sur le stress ou presque… en tous cas, chacun en savait suffisamment pour qu’il/elle puisse aborder efficacement les techniques de gestion proposées par la suite. En 2h30, les élèves ont pu tester des techniques cognitives (changement de point de vue sur la situation), émotionnelles (réduction des affects désagréables) et comportementales (agir et non réagir). Et progressivement, chacun a pu construire sa petite boîte à outils.
L’implication de tous les élèves et l’authenticité des échanges tout au long de la demi-journée ont montré qu’au-delà de l’apprentissage, ce temps de formation fut aussi pour eux un véritable moment de réconfort, comme une parenthèse en ces temps de confinement.